sous un ciel étoilé (libre)

Dans un ciel étoilé, une douce nuit débutait. C' était le commencement d' un rêve. D' un bien être paisible. La lune reflétait son croissant sur le lac Noir. De jolis contes de mille et une nuits pouvaient défiler dans les pensées rêveuses. Les roseaux dansait au rythme du vent, qui semblait jouer du xylophone avec ceux-ci.
Mais en scrutant dans le noir, on pouvait appercevoir une silhouette feminine, assise sur un rocher. Et en se rapprochant, on pouvait reconnaître le charmant visage de Pansy. Celle-ci observait le lac dont l' eau se moussait de vague qui s' écrasait en douceur sur le rebord.
L' herbe qui s' étendait à perte de vue, paraissait sombre dans l' obscurité. On aurait dit un tapis de verdure soyeuse, dont les brindilles chatouillait joyeusement ses chevilles.
Il reignait une atmosphère tranquillement apaisante. Le silence était d' or. Il n' y avait pas un bruit. Mise à part des sauterelles qui crisait dans la nuit, les frémissements des feuilles et le balancement des branches des arbres. Sans ajouter le lac qui se remuait.
Au bout d' un long moment, qui paraissait durer une éternité, Pansy se releva. Elle sortit de sa poche une grosse fleur en plastique qui contenait une bougie. Elle sortit aussi un briquet et l' alluma. Et elle remit le briquet dans sa poche.
Elle se promena un peu avec sa bougie. Elle avait posé une main horizontalement au dessus de la bougie. Comme si elle voulait conserver cette chaleur au creux des paumes de ses mains.
Elle ferma les yeux. Elle faisait un voeux.
* je souhaiterai avoir ma flamme éternelle *
Elle continuait d' avancer à l' aveuglette. Une douce brise chaude s' élevait, et s' engouffrait dans ses cheveux, les faisant virevolter. Un rayon de lune beignait son visage de lumière.
Tandis qu' elle marchait, elle ne se rendit pas compte qu' elle se rapprochait de quelqu'un...

Jude marchait à l'aveuglette. Certes lui avait les yeux ouverts mais dans le noir il ne regardait pas vraiment où il allait. Vers le lac, c'est tout ce qu'il savait. Il avait passé une journée plutôt agréable, ponctuée par Marietta Edgecombe qui lui avait demandé d'être sa petite amie, ce à quoi il avait répondu catégoriquement Non et Luna Lovegood qui lui avait dit pendant le repas en s'approchant "Ce doit être agaçant de séduire tant de monde..." puis elle était repartie d'un ton rêveur alors que Jude était soudain mal à l'aise vis à vis de ses quelques potes... Il leur volait souvent la vedette en effet.

Il buta soudain sur un petit rocher et manqua de tomber en avant. Il poussa un grognement blasé et se redressa. C'est alors qu'il vit vers la rive un minuscule éclat. Comme une petite flamme. Et à coté, il y avait une silhouette qu'il ne pouvait pas identifier. Il ne voyait même pas s'il s'agissait d'une fille, d'un garçon, d'une créature, d'un adulte ou autre chose ? Il s'approcha donc sans bruit en tatant sa baguette à travers le tissus de sa poche.

Il avait troqué son uniforme quand un vieux jeans délavé et rapés et une chemise blanche agrémentée d'une cravate unie noire et un bracelet mousse assortit. Il tritura le ras-de-cous en ficelle noire qu'il portait autour du cou en s'approchant. Il faisait toujours ça lorsqu'il était intrigué. Il fit donc quelques pas et tomba alors nez à nez avec...

- Nom d'... Pansy !! S'exclama t-il dans la nuit avant de plaquer une main sur sa propre bocuhe, conscient qu'il valait mieux se taire car ils étaient en infraction tous les deux.

Il jeta alors à la Serpentard un drôle de regard insaisissable... disons que leur dernière entrevue avait été pour le moins... étonnante.

Une voix famillière lui avait parler. Pansy ouvrit doucement ses paupières. Ses yeux verts de chatte brillaient étonnement. Ils étaient pétillants d' énergie.
Mais face à elle, se tenait la silhouette parfaitement distingué, de Jude. Elle ouvrit de grand yeux étonné. Que faisait-il donc là ? Elle fronça les sourcils et s' exlama:
- Jude ?? Mais qu' est-ce que tu fais là ?
Sous l' effet de sa surprise, elle ne remarqua pas sa main, qui avait descendut machinalement sur la flamme de la bougie. C' est alors qu' elle sentir une légère brûlure lui contracté la paume de sa main. Elle retira immédiatement sa main.
* aoutch !*

La question de Pansy le ramena sur la terre ferme et il fut légèrement horrifié en voyan la main de la jeune fille entrer en cotnact avec la flamme pour la faire sursauter. Malgré la rancoeur avec laquelle ils s'étaient quitté, il se précipita pour attraper sa main avec douceur et demanda :

- Ca va ? Tu ne t'ai pas fait mal ?

Puis il croisa son regard et lacha sa main, prenant soudain un air légèrement suspicieux et grommela :

- Je me promène, tout comme toi.

Il eut soudain envie d'embrasser la Serpentard. Son reflet à la flamme la rendait encore plus attirante et son souvenir de la vollière le tracassait. Il imaginait déjà Pansy l'envoyer ballader d'une seconde à l'autre...

Pansy s' étonna que le garçon prenne sa main en s' inquiétant. Elle s' attendait à ce qu' il la méprise ou se moque d' elle. C' est vrai qu' elle s' était fait un peu mal, mais ce n' était rien. D' ici au moins un dix bonnes minutes, la douleur n' apparaîtra plus. Comme lorsqu' on se cognait la tête contre un mur...
- Lâche-moi, abruti !
ne put-elle s' empêcher de lui retorquer.
Mais le jeune homme lui avait déjà laché bruquement la main.
- Ah bonne nouvelle. L' air frais arrangera peut être un peu les dégats de ton cerveau.
dit-elle d' un air moqueur.

Jude fut immédiatement piqué par la réplique de Pansy et s'énerva intérieurement. Elle commençait vraiment à lui chercher des noises pour rien et ça l'agaçait au plus au point. Il lui lança une regard dédaigneux et se retourna, se préparant à faire demi-tour. Il n'avait pas l'intention de passer la soirée avec une pimbèche pareille.

- Oui et bien je vais me promener seul. J'aime les filles jolies au fort caractère mais s'il y une chose que je déteste : Ce sont les filles Stupides !

Il avait lancer le dernier mot plus fort et avait jeté un dernier regard noir à Pansy avant de lui tourner le dos.

Pansy lui rendit son regard noir. De quel droit, osait-il lui parler comme ça ? Enfin, elle aussi fesait de même... Mais elle, c' était autre chose... Et puis, il n' y avait qu' elle qui avait le droit de parler de cette manière aux gens !
Sous le coup de sa fureur, elle empoigna Jude par son tee-shirt, et le fit faire demi-tour.
- Tu sais ce qu' elle te dis, la fille stupide, hein ? Tu sais ce qu' elle te dit ? Ben si tu sais pas, et bien, elle... aouuutch !
Elle relâcha le jeune homme. Elle caressa la paume de sa main qui lui faisait mal. Pour une petite brûlure, ça faisait quand même mal !

Jude sentit Pansy s'accrocher à sa chemise et le forcer à se retourner mais ele le lâcha bien vite en bégueyant, se tenant la main blessée. Il lui lança un regard goguenard :

- Je ne sais pas ce qu'elle me dit : je n'arrive pas à comprendre quand elle bafouille et en plus ça ne m'interesse pas !

Il allait lui montrer que lui aussi avait le droit de l'envoyer paitre. Il ne le méritait, il ne lui avit rien fait à cette fille et il ne supportait pas qu'on le traite de la sorte : personne n'en avait le droit. Pas même Pansy Parkinson.

Pansy n' écoutait pas tellement le jeune homme. Elle était occupé à s' occuper des douleurs de sa main.
* bon ce n' est rien ! Il faut seulement que je passe quelque chose de froid dessus ! *
Elle eut alors l' idée d' aller au lac. Elle commença à marcher sans même regarder Jude.
C' est vrai qu' elle devenait de plus en plus bizarre. Ses amis eux-même le lui répétait.

Jude la regarda s'éloigner béat. Il rêvait où elle venait de l'ignoerr superbement ? Quelque chose lui dit s'en ficher et de s'en aller sur le champ mais autre chose le poussa à la rattraper en courant alors qu'elle atteignait déjà la rive du lac. Il la saisit doucement par le poigné et regarda le creux de sa main sans prêter attention à ses protestations. Il y avait une trace lisse et foncée dans l'obscurité et il relacha le poigné en lançant dans un murmurre narquois mais doux :

- Typique d'une fille maladroite...

Il ne lui adressa pas de ricannement cette fois cependant.

Avant que Pansy n' atteigne la rive, Jude la retena par le poignet.
- Lache-moi, tu me fais mal !
protesta t-elle.
Mais le jeune homme lâcha.
- Et alors, ça te dérange ?
lança t-elle agressivement.
Elle reprit sa marche. Tous ce qu' elle voualit, c' était passer de l' eau froide sur sa main. Ensuite, elle verra après...

Une fois de plus elle l'envoya ballader et repris sa marche seule. Seulement cette fois, Jude s'énerva directement et la rattrapa à nouveau en la forçant à se retourner. Il se colla contre elle et lui lança d'un ton hargneux :

- Maintenant tu vas m'écouter ! C'est pas une petite pimbèche dans ton genre qui va faire ta loi avec moi ! Je ne sais même pas pourquoi je perds mon temps avec toi ! Tu n'en vaux pas la peine ! Qu'est ce que tu crois ? Que tu es supérieur aux autres pour me parler comme ça ? Qui crios tu impressionner ? Espèce de vipère !

Ses yeux lançaient des éclairs. Il détestait cette fille autant qu'elle l'attirait.

Jude rattrappa à nouveau Pansy et la fit retourner, une nouvelle fois. Mais cette fois-ci, il se colla bien à elle, avant de lui parler hargneusement.
- Je n' en vaux pas la peine ? Qu' est-ce que tu fais là, alors ? Va donc rejoindre tes chères petites copines.
répondit-elle avec un sourire narquois.
Elle ne répondit pas à ces dernières questions. Elle leva les yeux au ciel, avant de le contourner pour poursuivre sa marche.
Elle était arrivée au lac. Là-seul chose c' est de s' accroupir sur le bord, et de tremper sa main dans l' eau.
* mmh... ça fait du bien !*

Jude brulait de rage en la regardant partir à nouveau. Il obtenait toujours ce qu'il voulait ! Tou. jours ! Mais là...

- Tu me dégoute avec tes propos ! Cracha t-il.

Cependant, pour une fois, sa réputation de Don Juan l'avait courser et avait conduit Pansy à ses conclusions idiotes.

- Très bien, je m'en vais ! Tu es bien trop Stupide !

Il accentua le dernier mot à nouveau... pour bien lui faire sentir que lui aussi il avait le droit d'être méchant.

Pansy tourna sa tête vers lui. Elle avait légèrement incliné la tête sur le devant, laissant ses mèches noires retombé le long de son visage. Cette fois-ci, elle souria. Un sourire étrange qu' on ne connaissait pas chez Pansy Parkinson. Elle sortit brusquement sa main de l' eau, en éclaboussant Jude.
Elle se releva, toujours avec son sourire étrange. Elle s' avança vers lui, jusqu'a ce que au moins quinze centimètres les séparait.
- Pourquoi est-ce que tu t' énerves ainsi ? Tu te mets dans tout tes états, juste parce que l' autre jour, on s' est embrassé, et que là, tu n'as obtenue plus de ce que tu voulais l' autre jour. Je me trompe ?
dit-elle avec un grand sourire colgate.
Elle savait très bien où le jeune homme voulait en venir depuis le début. Elle connaissait ce genre de garçons.

Jude s'arrêta net. Il avait même ignoré les gouttes d'eau tant ce qu'avait dit Pansy l'avait troublé. Sans s'en rendre compte, Jude Empyr rougit furieusement. Il se retourna alors vers Pansy qui lui souriait et lança d'une voix bégueyante :

- Je... n... non pas... pas du tout ! Tu... tu te trompe ! Complètement !

Il lui tourna de nouveau le dos. Cette fille était vraiment étonnante. Il fit une grimace sans que Pansy ne puisse le voir. On ne prenait pas Jude au piège comme ça, c'était totalement traitre ce qu'elle venait de dire !

Pansy souria en le voyant bégayer. Cela confirma ce qu' elle venait de dire.
- Mmmh, je ne pense pas.
dit Pansy d' une voix doucereuse.
Elle commença à marcher sur le rebord du lac, l' air satisfaite.

Il se sentit confus soudainement et risqua un regard derrière lui. Pansy marchait sur la barge dans l'obscurité. Il ne savait plus quoi faire mais sa fierté lui conseillait de se tirer d'ici tout de suite. Cependant, ses yeux lui conseillaient de continuer à fixer Pansy. Il s'arracha finallement de cette vision et respira un grand coup. Il fit alors un geste inconsidéré et courut jusqu'à elle et lança après avoir pris un grand élan mental :

- Okay... OKAY Pansy ! Tu as raison ! J'en attendais plus parce que... je voulais plus !

Ces mots lui avait coutés et il regrettait déjà de les avoir prononcé.

Pansy mit ses mains sur ses hanches, et fit un grand sourire. Qu' est-ce qu' elle disait ?
- Ca t' excites hein ? avoue !
ajouta t-elle en souriant narquoisement et haussant frénétiquement ses sourcils.

Jude ouvrit grand la bouche devant les paroles de Pansy et son air triomphant et narquois. Il écarquilla les yeux. Venant de Pansy ce genre de propos l'étonnaient guère mais quand même... dans la bouche d'une fille...

C'était trop tard pour cacher son étonnement et Jude se demanda s'il aurait le cran de répondre et réagir... et bien sur qu'il l'avait. Il transforma donc son air ahurit en sourire charmeur et lança d'une voix suave et provocatrice en venant s'approcher d'elle tout près :

- Le mot est faible Pansy. Tu ne t'imagine pas une seconde...

Pansy souria.
- Bien sûr, qui est-ce qui peut me résister ?
dit-elle en se gonflant d' orgueuil.
Puis, sans savoir pourquoi, elle éclata de rire. C' était un rire nerverux.

Le rire de Pansy électrisa Jude qui frisonna. En tout cas, une chose était sure, lui, il ne pouvait pas lui résister et sans attendre une seconde de plus... se demandant quelle serait la puissance de la claque qu'il allait prendre, il pencha sa tête en avant et colla ses lèvres à celles de Pansy.

Il n'avait pas pu s'en empêcher et une nouvelle décharge parcourut son corps.

Pansy resta clouer sur place, lorsque Jude l' embrassa. Elle mit du temps à s' habituer au contact des lèvres du jeune homme. Comme un chat qui met du temps au début, à s' habituer au goût de son lait.
Elle resentit comme une électrocution...Elle entrouvrit ses lèvres pour répondre. Elle ne savait pas ce qu' elle avait, mais c' est comme si elle prennait un bain d' eau chaude.
Mais en se rendant compte ce qu' elle faisait, elle rompit le baiser :
- Non mais, tu t'es cru chez Lane ou quoi ?
ne put-elle s' empêcher de déclarer un peu méchamment.
La jeune fille était ainsi. Elle transformait ses tristesses en moquerie et en méchanceté.

Jude prit sa petite phrase narquoise comme une insulte et bien qu'il fut destabilisé par le fait qu'elle rompe le baiser il ne put s'empêcher de lancer un furieux :

- Comment peux-tu dire ça !

Un silence de quelques secondes s'en suivit puis il se mit à sourire franchement et narquoisement et dit un simple mot qui avait toute sa valeur :

- Jalouse !

- Ben quoi ? Tu dois aimé les filles bien trop niaises comme elle !
répondit Pansy.
Quand Jude la traita de jalouse, elle prit ça pour une offense :
- Moi, jalouse ? Nimporte quoi !